L’expression atone des gogos vulgaris c’est ce visage pétrifié, avec de la surprise dans le regard.
La bouche entr’ouverte bavant non pas à cause de prodiges insolites mais d’actions quotidiennes imparfaites même pas observés par leurs propres yeux mais par le doigt qui montre, la voisine qui alerte, la fumée noire ou le chien qui n’aboit pas ou bien qui hurle trop.
Leurs corps se tournent souvent pour pouvoir bien calibrer ce que voient leurs yeux ronds, qu’accompagne un sourire niais devant une bousculade, quelqu’un qui glisse dans la rue, un stationnement à la diable ou une collision banale entre des véhicules.
Ces faits les surprennent tant que quelqu’un passant là par hasard, se demande:
Comment ces gogos vulgaris d’opérette, de trottoirs urbains, brodent-ils leurs actions quotidiennes avec des points millimétrés, irréprochables, impeccables?
Un point à l’endroit et un autre à l’envers symétrique mais hermétique à cause de la vacuité de leurs vies, le mécanisme simpliste de leurs gestes et la vulgarité de leurs esprits.
Traduction: André Philippot
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