un déchirement
dans mon corps
Je ressens
un creux
physique et animique
un vide
comblé de mon inexistence
par ta non présence
par ta déconcertante
absence
Que c´est solide ce poids
d´airs mélancoliques
de mon âme!
Je pressens
un long temps
de désamours
et de malaises
Mais il faut vivre
Je titube
dans ma routine
dans le dévouement
de mes jours
dans mes déraisonnements
rationnels:
« Je ne me souviens pas
de t´avoir déjà vu »
Pourtant
j´éprouve toujours
un battement de coeur
aux approches
de ta porte
Néanmoins
je ne succombe pas
je me reprends
et je répète:
il faut vivre
Traduction: André Philippot
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