Cet après-midi
printanier
je touchai
de mes doigts
l´azur
léger
éthéré
joyeux
Tes chaudes caresses
-n´incitant à rien-
emprisonnant doucement
mes mains
mes doigts
mes os
Toi, ignorant
du bien-être
intime, liberé
à travers mes veines
mes vaisseaux
Une chaleur enveloppante
m´ étirait
de manière instinctive
et adoucissait
mes fluides internes
paisiblement
Sensation nouvelle
imprimée en moi
réaction insolite
éternellement désirée
Peut-être
les auras-tu
déjà oubliées
Moi, je me sentis heureuse
legère
étherée
joyeuse
Traduction: André Philippot
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